New Brunswick Police Association

DUI Awareness - Sensibilisation à la conduite avec facultés affaiblies 101 •A medical practitioner is of the opinion that the person is incapable of consent and that the taking of the sample would not endanger the person’s health. This replaces the current provision which uses reasonable grounds to believe that the person had committed an impaired driving offence. The time frame is also changed from 4 hours to 8 hours. The following considerations support the consistency of this section with the Charter. Currently, a warrant is available in similar circumstances only where the justice has reasonable grounds to believe that the person has committed an impaired driving offence. The new approach will reduce the threshold to a reasonable suspicion standard in order to better serve the intended purpose of enabling investigation of impaired offences where a driver is unconscious and unable to consent to the blood sampling. In ordinary circumstances (i.e. where a driver is conscious), a police officer may administer an ASD or administer sobriety tests based on reasonable grounds to suspect that the individual has alcohol or a drug in his or her body. The ASD and sobriety test, along with observations, may be used to establish the grounds that are necessary to make a demand on an Approved Instrument, or a blood demand. In the case of an individual who is not able to consent, it is not possible to administer an ASD or a sobriety test. Accordingly, it is difficult to gather enough information to establish the grounds that are necessary to obtain a warrant. By providing that there need only be reasonable suspicion of alcohol or a drug in a person’s body, this provision ensures that investigations can proceed in such circumstances. The provision is reasonably tailored in that it still requires that an officer have reasonable grounds to believe that the individual was involved in an accident and that a medical practitioner opine that taking the sample would not endanger the individual’s health. ■ madd.ca / www.justice.gc.ca prélèvement d’échantillons ne risquerait pas de mettre en danger la santé de la personne. Ceci remplace la disposition actuelle qui fait entrer en jeu l’existence de motifs raisonnables de croire que la personne a commis une infraction de conduite avec facultés affaiblies. De plus le délai passe de 4 heures à 8 heures. Les considérations qui suivent indiquent que cette disposition est conforme à la Charte. Actuellement, un mandat peut être obtenu uniquement lorsque le juge de paix a des motifs raisonnables de croire que la personne a commis une infraction de conduite avec facultés affaiblies. La nouvelle approche réduira le seuil requis à celui du soupçon raisonnable, afin de mieux servir l’objectif prévu de faciliter les enquêtes lorsqu’un conducteur est inconscient et incapable de consentir au prélèvement d’un échantillon de sang. En temps normal (c.‑à‑d. lorsque le conducteur est conscient), un policier peut faire subir à un individu un test à l’aide d’un ADA ou des tests de sobriété s’il a des motifs raisonnables de soupçonner que l’individu a de l’alcool ou de la drogue dans son organisme. Le test effectué à l’aide d’un ADA et les tests de sobriété, de concert avec des observations, peuvent être utilisés pour établir l’existence des motifs nécessaires pour présenter une demande relative à l’utilisation d’un appareil approuvé ou une demande de prélèvement de sang. On ne peut faire subir un test à l’aide d’un ADA ou un test de sobriété à un individu qui n’est pas en mesure de donner son consentement. Il est donc difficile de recueillir les renseignements permettant d’établir l’existence des motifs nécessaires pour obtenir un mandat. En prévoyant qu’il suffit de raisonnablement soupçonner que l’individu a de l’alcool ou de la drogue dans son organisme, cette disposition fait en sorte que les enquêtes peuvent être réalisées dans de telles circonstances. Cette disposition est raisonnable, en ce que l’exigence des « motifs raisonnables de croire » que l’individu était impliqué dans un accident est maintenue, ainsi que celle qu’un médecin soit de l’avis que le prélèvement de l’échantillon ne mettra pas en danger la santé de la personne. ■ madd.ca / www.justice.gc.ca

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